Les éditions : « Saisons de Culture » publient cette fin d'année 2021 le nouveau livre de Alin Avila : « L'art pense le monde ». La page 249 est consacrée à Jacques Trovic. On peut y lire :
« La rencontre fut belle. Jacques Trovic créait de grands patchworks avec des bouts de tissus. Il raconte la vie des gens du Nord telle qu'elle est partie, comme il s'en souvient. »
Alin Avila connaît bien Jacques Trovic. Il l'a rencontré en 1979 alors qu'il effectuait pour le Ministère de la culture le répertoire des artistes en France, repérés région par région. Après la région Sud, il fit la tournée des artistes du Nord dont Jacques était déjà une figure connue. Ce qui interessait alors Alin Avila c'était de comprendre ce qui faisait qu'un artiste était lié à sa région. Et Jacques Trovic est de ce point de vue, le sujet idéal.
En mai 1981, Alin Avila organisera à la maison de la Culture de Créteil une exposition où les oeuvres de jacques Trovic se trouvèrent en bonne place. Et l'amitié se poursuivant, en 1988, Alin Avila publie aux Editions AREA la première monographie consacrée à l'artiste. Il lui consacrera aussi une émission sur France Culture.
On comprend aussi que le livre de Alin Avila aujourd'hui publié sous le titre explicite : « L'art pense le monde », a les mêmes fondements que ce qui fait le coeur de l'oeuvre de Jacques Trovic et dont Alin Avila dit que :
« son travail était exemplaire de ce que l'Art Comtemporain ne contient pas assez, à savoir : se soucier de la vérité du monde ».
Ce n'est pas non plus un hasard si l'oeuvre que Alin Avila va acquérir s'appelle « la Toile rapiécée » qui entretenait entre lui et Jacques Trovic une connivence joyeuse, cette oeuvre étant une parodie de l'art abstrait.
Article créé le jeudi 23 décembre 2021 pour le site des Solèls.
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