Un drame terrible. L'incendie qui a ravagé cette maison d'Anzin emporte avec lui les derniers trésors de Jacques Trovic que jamais nous ne pourrons découvrir. Les médias locaux en ont parlé comme d’un fait divers, montrant l’équipement spectaculaire des pompiers pour éteindre l’incendie et sécuriser les lieux.
Mais qui donc habitait là ? Personne …. une maison inhabitée est-il dit dans les journaux…
Personne n’a su que cette maison était située au 486 rue Jean Jaurès à Anzin et que le 486 a abrité de sa naissance à sa mort le très grand artiste anzinois Jacques Trovic (1948 - 2018). Un artiste qui a exposé dans le monde entier ses tapisseries . C’est dans cette maison modeste qu’il a réalisé l’essentiel de son oeuvre.
Jacques Trovic étant décédé le 27 octobre 2018, cette maison attendait un héritier potentiel que 2 notaires sont en charge de trouver… En attendant, la maison était ouverte à tous vents. Et j’ai eu plusieurs fois l’occasion de le constater en repassant avec tristesse devant.
Rien pour protéger ce lieu. Qui pouvait le faire ? Qui devait le faire. Personne n’a répondu à ces questions. Indifférence ? Désinvolture ? Méconnaissance de l’importance de cet artiste ? Désastre lié à l’insensibilité administrative ?
Pour le documentaire en cours de réalisation sur la vie et l’œuvre de Jacques Trovic la façade de cette maison sera telle que l’artiste l’a aimée et connue.
Un article sur Lille ActusArticle créé le mercredi 21 septembre 2022 pour le site des Solèls.
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